Je vais cuire sur le cuir de ma coccinellenAccroché à ses ailes comme un cerf-volantnJe sens le vent je serre le volantnSuspendu par la brise par dessus le pare-brise,nEssuie-glace à la menthe pour me recoiffer sucrénJe fracasse les flaques flaquesnnJamais ma coccinelle je ne t'abandonnerainMa fée toute cabossée au télécran du cielnA s'embrasser les cils comme des pinceaux clignotantsnnLacrymal acryliquenJe sais que j'écris malnMais j'imagine très bien l'ombre de nos cilsnFlotter tranquillement sous l'arc-en-ciel de nos dentsnnJe ne sais pas conduire pas même un cerf-volantn