Trimer sans relâche Des jours durant, pour mieux sombrer Trimer sans relâche... Nos corps accablés de faux semblants
Des âmes, des bras embarqués, Affairés à tirer des bords Loin des projets restés à quai
Trimer sans relâche Des jours durant, pour mieux sombrer Trimer sans relâche... Nos corps accablés de faux semblants
Des maquignons en tête de proue Et des gréements toujours trop lâches A ce sillon toujours trop court (Ce bateau à la dérive) Ce bateau dérivant (au gré des vents et marrées)
Me détacher, Pour partager l’histoire Des égaréEs, des misES à l’écart
Un avenir meilleur, bien moins désolant Une lueur d’espoir pour ces hommes résignés... Pour ces femmes abusées... Un avenir meilleur pour ceux, Pour celles qui veulent y croire...